Un parti sur six atteint la parité

Sur 649 candidats, 278 sont des femmes, représentant 42,8%. Ce pourcentage fluctue d'un parti à l'autre. Déi Lénk et Déi Gréng sont les seuls à assurer la parité, soit 50% de femmes candidates. La loi du 15 décembre 2016 prévoit un minimum de 40% de candidates sur les listes. A une exception près, tous les partis respectent donc ce seuil.

Cette loi a-t-elle fait bouger les lignes ? Indéniablement : si, depuis plus d'un demi-siècle, l'évolution du taux des femmes candidates a toujours été croissante, le bond observé entre 2013 et 2018 est spectaculaire. Ce taux a gagné plus de dix points, passant de 34,4% à 45,7%, comme le note dans son rapport le Conseil national des Femmes du Luxembourg. Toutefois, entre 2018 et 2023, presque trois points ont été perdus, pour redescendre à 42,8%.

Davantage de propositions soumises à l'électeur

Même si certains partis ne sont pas présents dans toutes les circonscriptions, on peut compter jusqu'à douze listes dans le Sud. Si ce n'est pas un record, il s'agit tout de même d'un nombre hors norme. Il faut remonter à 1989 pour trouver seize partis qui avaient décidé de livrer bataille. Depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'à 1974, leur nombre était resté relativement stable (de quatre à six à chaque élection législative) ; il est depuis 1979 aux alentours de dix en moyenne.

46 ans, l'âge moyen des candidats

Enfin, l'âge des candidats varie de 18 à 84 ans, avec un âge moyen qui s'établit à 46 ans parmi les 649 candidats. En moyenne au niveau national, VOLT et KPL présentent respectivement les candidats les moins et les plus âgés.

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