Le Ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur définit et met en œuvre la politique étrangère et européenne du Luxembourg. Le ministère agit dans l'intérêt du pays et de ses citoyens. Il vise à mettre en œuvre une approche cohérente en matière de diplomatie, de défense et de développement.

Le ministère est composé d'un secrétariat général et de huit directions, dont la Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire. Le Ministre de la Coopération et de l'Action humanitaire est en charge de ce domaine.

Depuis 1980, la politique de coopération au développement est un des piliers de la politique étrangère du Luxembourg. Depuis 2009, le Grand-Duché, investit 1% du revenu national brut (RNB) dans l’aide publique au développement (APD).

La coopération au développement se place résolument au service de l'éradication de la pauvreté, notamment dans les pays les moins avancés. Elle est basée sur les principes clés que sont la fiabilité, l’engagement et la compétence. Ses actions se conçoivent dans l'esprit du développement durable compris dans ses aspects sociaux, économiques et environnementaux - avec l'homme, la femme et l'enfant en son centre. Elles s'inscrivent prioritairement dans la mise en œuvre - d'ici 2030 - des Objectifs de développement durable.

Le principe consistant à « ne laisser personne pour compte », inscrit dans l’Agenda 2030 et le Programme d’action d’Addis-Abeba pour le financement du développement sont au cœur de la stratégie générale « En route pour 2030 », qui s’articule autour de quatre thématiques prioritaires interconnectées :

• améliorer l’accès à des services sociaux de base de qualité ;
• renforcer l’intégration socio-économique des femmes et des jeunes ;
• promouvoir une croissance durable et inclusive ;
• promouvoir une gouvernance inclusive.

L’ensemble des actions de coopération au développement du Luxembourg sera caractérisé par une approche multi-acteurs et par l’intégration systématique de trois priorités transversales, à savoir : les droits de l’homme, l’égalité entre les sexes et la durabilité environnementale.